Départ...
Je bascule souvent vers ces contrées lointaines
Ces lieux que j'affectionne, sombres et repliés, si confortables à s'y laisser aller.....
Le geste sûr et le regard dedans, je masturbe mon être,
J'ai le repli facile.
Les zones d'ombres, l'échappé vers l'envers...
C'est comme un jeu d'enfant, ceux qu'on garde derrière...
Les vacances à la vie.....
Il est mort en parlant, le mot entre les lèvres
On dit bien quelques fois, qu'il est doux de s'y pendre
Je vole des secondes, des espaces temps mortels
Je flanche dès les premières heures, l'aube me tétanise
La fêlure est emplie, et je vois les frontières,
Demain il fera frais, je laisserai branché
Mon Paris sous le bras, et les voeux en dedans
Une rue dans l'ivresse, et de retour chez moi,
Je rêverai vois-tu, à ces voyages uniques
Entre mon soi et moi, si charnels, venimeux
Je rêverai de toi, pour que nous soyons deux ...